31 mars 2015
L'ombre du désir...
L'ombre du désir ouvre la porte de la nuit silencieuse.
Les draps sages ne tremblent pas encore. Tout se tait. Ton regard se feutre dans un rayon bleu et tes mains approchent l'effervescence de mon cœur.
L'entre deux jours va nous ravir un instant de plus, entre des rires prometteurs, entre des souffles affamés.
Ce n'est que rompus que nous livrerons nos corps nus à la lumière sauvage de la lune...
Les draps ne seront plus qu’étendards dérisoires affalés sur le parquet grelottant.
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