6 juillet 2015
Jeu d'ombre
Le jour me mord le regard, crève mes yeux de sa blancheur brûlante.
Les mots s'agrippent à mes doigts qu'ils dévorent dans l'assiette d'un soleil assassin.
Alors je tremble, embarrassé de rubans noirs qui écartèlent mon corps pour que ton cœur atteigne mon rire, mon souffle.
Viennent tes lèvres comme une oasis légère et fraîche.
L'ombre devient notre drap et nos silences se font complices...
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