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Tritt Etienne
5 mai 2015

Après toi.

 

Soubresaut d'un printemps que le ciel ne voit pas partir.

Vent ocre et roux, écharpe brumeuse abandonnée sur un banc, sous un tilleul isolé. Gouttes froides en collier de perles sur les toiles d'araignées... Le jour t'a oubliée sur son chemin et le soleil s'est éteint pour ne plus t'éblouir.

J'ai le cœur gris.

J'ai les yeux pluie.

Je ne guette plus les vendanges sur les flancs de la colline.

Évidement je sais rire sans toi. La vie nous apprend tout. Mais mes rires sont fades, ignorés par ton cœur absent. Ils n'auront jamais le goût du miel des tiens, leur parfum de lavande.

 

 

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Commentaires
L
Non, rien n'est impossible. Nous survivons à tout. Mais, dans certains instants, l'absence se fait plus forte. Plus cruelle.<br /> <br /> Nous avons la même corde sensible.<br /> <br /> Le temps qui passe la fait toujours vibrer à un moment ou un autre.<br /> <br /> Bonne fin de dimanche à toi.
N
Ah, Etienne ! Je ne connais que trop ce sentiment-là, de désespérance, quand l'après ressemble plus à une forme de survie qu'à une réelle envie de vivre. Bien sûr, on garde l'envie de continuer, mais on se sent un peu éteint, malgré tout. Avec le temps, va, tout s'en va... (c'est joli dans la chanson, dans la réalité, c'est une autre histoire... Mais rien n'est impossible, n'est-ce pas !)
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